12 mars 2013

La SNCB aura eu beau annoncer avec beaucoup d’optimisme que les fortes chutes de neige ne paralyseraient pas le réseau ferré belge, c’est bien au chaos et à des retards de plusieurs heures que les voyageurs sont confrontés depuis ce matin. Il s’agit là d’une situation d’une gravité rare.


Gare enneigée
Malgré la mise en œuvre du plan hiver, tant à Infrabel qu’à la SNCB, et la présence des cheminots sur le terrain, l’offensive hivernale annoncée depuis plusieurs jours n’aura pas pu être contrée par le groupe ferroviaire.
Résultat : les voyageurs se sont retrouvés à quai, parfois des heures durant. Comme à chaque épisode similaire, on retiendra que l’information des voyageurs a de nouveau été particulièrement déficiente, voire inexistante sur les panneaux des gares. Il est encore à craindre que ces très fortes perturbations transforment l’heure de pointe du soir en véritable cauchemar.

Pour Ecolo et Groen, cette journée catastrophique pour le rail ne peut rester sans suite. Il n’est pas acceptable de justifier les perturbations par un contexte météo qui était attendu de tous. Le groupe ferroviaire doit pouvoir s’adapter aux épisodes climatiques extrêmes, qui seront de plus en plus fréquents, comme le recommandait d’ailleurs le SPF Mobilité dans son analyse des incidents survenus en juin 2011, en pleine canicule. Des mesures de compensation, comme un jour d’abonnement en plus ou un trajet aller/retour gratuit, doivent également être prises en faveur des voyageurs lésés.

Les écologistes demanderont au Ministre des Entreprises publiques Jean-Pascal Labille de venir s’expliquer sur les manquements du groupe SNCB et leur impact sur les voyageurs. La SNCB a failli mais le gouvernement ne peut plus se retrancher derrière l’autonomie de l’entreprise publique. Des mesures énergiques doivent être prises pour que le rail soit prêt à affronter le prochain hiver ou les prochaines… canicules.

Article de http://web4.ecolo.be/?le-ministre-de-tutelle-doit-s#.UT9THJnfW0s.facebook